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Le Cabinet Pakistanais Approuve Une Ordonnance Pour Vendre Les Actifs Du Pays À Des Pays Étrangers

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Le cabinet pakistanais a approuvé une ordonnance visant à contourner toutes les procédures de vente d’actifs à des pays étrangers afin d’éviter que le pays ne se retrouve en défaut de paiement.

Ils ont également supprimé les contrôles réglementaires, y compris l’applicabilité de six lois pertinentes dans un geste désespéré pour sauver le pays de la défaillance par la vente d’urgence d’actifs de l’État à des pays étrangers, a rapporté The Express Tribune.

Il s’agit de la loi sur les sociétés de 2017, de l’ordonnance sur la commission de privatisation de 2000, de l’ordonnance sur l’autorité de régulation des marchés publics de 2002, de la loi sur l’autorité de partenariat public-privé de 2017, de la loi sur la commission des valeurs mobilières du Pakistan de 1997, de la loi sur les valeurs mobilières de 2015 ou de toute autre loi en vigueur ou de tout instrument ayant des effets en vertu d’une loi autre que l’ordonnance.

Les sources ont déclaré que les pouvoirs avaient été obtenus pour vendre le terrain des deux centrales électriques alimentées au GNL au pays étranger avec leurs machines, a rapporté Express Tribune.

Par le biais de l’ordonnance 2022 sur les transactions commerciales intergouvernementales, le Centre s’est également habilité à donner des instructions contraignantes aux gouvernements provinciaux pour l’acquisition de terres, selon une copie de l’ordonnance.

Le gouvernement a également interdit aux tribunaux du pays d’examiner toute requête contre la vente d’actifs et d’actions d’entreprises publiques à des pays étrangers, selon l’ordonnance, rapporte The Express Tribune.

Cependant, le président Arif Alvi n’a pas encore signé l’ordonnance.

Le cabinet fédéral a approuvé jeudi l’ordonnance relative à la vente aux Émirats arabes unis de participations dans des sociétés pétrolières et gazières et dans des centrales électriques publiques, afin de lever entre 2 et 2,5 milliards d’USD pour éviter le défaut de paiement imminent.

En mai, les Émirats arabes unis avaient refusé d’accorder des dépôts en espèces en raison de l’incapacité d’Islamabad à rembourser des prêts antérieurs et avaient demandé à la place d’ouvrir ses entreprises aux investissements, a rapporté The Express Tribune.

Le Fonds monétaire international (FMI) a posé comme condition que le cas du Pakistan ne puisse être soumis au conseil d’administration tant que le pays n’aura pas obtenu 4 milliards de dollars de pays amis pour combler le déficit de financement.

Entre-temps, la roupie pakistanaise a perdu 8,3 % de sa valeur cette semaine, soit la plus forte baisse depuis novembre 1998, ce qui témoigne de la gravité des défis auxquels le gouvernement est confronté.

L’ordonnance a soulevé de nombreux problèmes de transparence, notamment la détermination du prix des actions de la Mari Gas Company, de l’Oil Gas Development Company Limited et de la Pakistan Petroleum Limited, compte tenu de leur faible prix sur le marché par rapport à leur valeur comptable, rapporte The Express Tribune.

Le Comité du Cabinet sur les transactions commerciales intergouvernementales sera formé et disposera de pouvoirs étendus, y compris ceux de passer outre à six lois du Parlement.

L’ordonnance rend le cabinet fédéral si puissant qu’il peut même donner des instructions contraignantes aux provinces pour qu’elles cèdent un terrain et concluent une transaction avec un État étranger.

Les décisions du comité du cabinet ne peuvent être contestées devant les tribunaux et aucune agence d’enquête ne peut ouvrir ces transactions, selon l’ordonnance, rapporte The Express Tribune.

L'”accord-cadre intergouvernemental” ou “accord G2G” désigne un accord ou un protocole d’accord conclu entre le gouvernement fédéral et le(s) gouvernement(s) d’un ou de plusieurs États étrangers.

Selon l’ordonnance, aucun tribunal du pays ne peut recevoir une demande, une pétition ou un procès contre tout processus ou acte de vente d’actifs à l’entité étrangère. Cependant, les experts juridiques disent que les tribunaux n’acceptent pas de telles clauses d’éviction, rapporte The Express Tribune.

L’ordonnance stipule qu’aucun tribunal ne peut accorder une injonction ou recevoir une demande d’injonction contre un processus entrepris, destiné ou censé être entrepris pour une transaction ou un accord commercial.

Aucun procès, aucune poursuite ou toute autre procédure judiciaire ou action en dommages et intérêts ne peut être intentée contre les personnes qui seront impliquées dans la vente de ces actifs.

De même, aucune agence d’enquête, aucune agence de lutte contre la corruption, aucune agence d’application de la loi ou aucun tribunal ne peut ouvrir une enquête sur un quelconque vice de procédure ou une quelconque irrégularité de la part d’une personne dans le cadre d’une transaction ou d’un accord commercial en vertu de l’ordonnance, à moins qu’il n’existe des preuves d’un gain monétaire personnel avec des preuves corroborantes du lien entre ce gain monétaire et l’avantage indu accordé à une partie de l’accord.

Aucune personne ne pourra être poursuivie à titre personnel pour une action entreprise à titre officiel.

Cependant, des sources ont déclaré que le mécanisme de découverte des prix pourrait devenir controversé en raison de l’absence de transparence et de la faible valeur des actions due à la chute de la Bourse du Pakistan, a rapporté The Express Tribune.

– Traduction du rapport généré par ANI (Asian News International)

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