L’intégrité, la durabilité et la transparence du système financier sont au cœur d’une série d’ateliers hybrides de trois jours organisés par le Centre régional d’excellence (CRE) de la Financial Services Commission (FSC) Mauritius, en collaboration avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), au Hilton Mauritius Resort & Spa à Flic en Flac.
L’événement a été officiellement lancé ce matin par le ministre des Finances, de la Planification économique et du Développement, le Dr Renganaden Padayachy, en présence du gouverneur de la Banque de Maurice et président du conseil d’administration du CRE, M. Harvesh Seegolam, du directeur des affaires financières et des entreprises de l’OCDE, le Dr Carmine Di Noia, du directeur général de la Commission indépendante contre la corruption, le Dr Navin Beekarry, d’autres personnalités, et de diverses parties prenantes.
Dans son discours, le ministre des finances a affirmé qu’une forte synergie entre les institutions financières, les organismes de réglementation et le gouvernement permettrait de créer un environnement qui encourage et récompense les pratiques d’intégrité, les initiatives durables et la transparence. “Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons construire un système financier qui non seulement résistera aux tempêtes économiques, mais favorisera également une croissance inclusive et le bien-être de la société”, a-t-il affirmé.
Selon M. Padayachy, la prospérité étroitement associée à la croissance économique ne peut être atteinte que par un engagement ferme à lutter contre la corruption, à défendre la finance durable et à promouvoir un comportement responsable des entreprises. “À Maurice, cet engagement a donné d’excellents résultats, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) et un niveau élevé d’investissement”, a-t-il déclaré. Il a indiqué que si la croissance économique de Maurice était de 8,9 % en 2022 et de 7,1 % en 2023, elle devrait atteindre 6,5 % en 2024.
Le ministre s’est également attardé sur l’impact et les défis posés par le changement climatique. Le gouvernement développe activement des politiques et des incitations pour stimuler la finance verte et inclusive, a-t-il ajouté, et a rappelé le lancement du Cadre de financement national intégré de Maurice pour permettre, entre autres, l’émission prochaine d’obligations souveraines environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).
De plus, M. Padayachy a affirmé que les instruments financiers disponibles évoluent pour s’aligner sur les principes ESG. Ces instruments, a-t-il déclaré, garantiront ainsi que les flux de capitaux contribuent à la croissance économique, au bien-être des communautés et à la préservation de l’environnement.
Pour sa part, M. Seegolam a évoqué les principes d’intégrité, de durabilité et de transparence qui, ensemble, constituent la pierre angulaire du fonctionnement efficace des systèmes financiers. Il a expliqué comment ces principes favorisent la confiance, qui est l’ADN du système financier, et la confiance, qui est le socle sur lequel reposent les systèmes financiers.