Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré dimanche qu’une enquête individuelle n’avait rien trouvé qui puisse prouver qu’un navire russe avait pris des armes dans le pays africain à la fin de 2022 à destination de la Russie.
L’enquête a été menée en réponse aux affirmations des États-Unis, qui ont déclenché une controverse. L’ambassadeur américain en Afrique du Sud, Reuben Brigety, a déclaré que le cargo russe Lady R avait pris des armes dans une base navale près du Cap en décembre. Il a fait cette déclaration lors d’une réunion d’information tenue en mai devant des journalistes locaux.
Les allégations américaines ont suscité des doutes quant au non-alignement et à la neutralité déclarés de l’Afrique du Sud dans le conflit russe en Ukraine, ainsi que des inquiétudes quant à d’éventuelles sanctions occidentales.
Ramaphosa a déclaré dans un discours au pays que les accusations avaient eu un impact négatif sur l’économie de l’Afrique du Sud et sur sa position internationale. Il a déclaré : “Le groupe d’experts a constaté qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui de l’affirmation selon laquelle le navire transportait des armes d’Afrique du Sud à destination de la Russie. Aucun permis n’a été délivré pour l’exportation d’armes et aucune arme n’a été exportée”.
Selon M. Ramaphosa, le navire s’était amarré à l’installation pour livrer des armes que la société sud-africaine d’achat d’armes Armscor avait achetées pour la Force de défense nationale sud-africaine en 2018.
Il a affirmé que la divulgation de détails sur l’équipement déchargé compromettrait des opérations militaires cruciales et mettrait en danger la vie des soldats sud-africains.
Selon M. Ramaphosa, le navire s’était amarré à l’installation pour livrer des armes que la société sud-africaine d’achat d’armes Armscor avait achetées pour les forces de défense nationales sud-africaines en 2018. Il a affirmé que la divulgation de détails sur l’équipement déchargé compromettrait des opérations militaires cruciales et mettrait en danger la vie des soldats sud-africains.
“Lorsque toutes les questions sont prises en compte, aucune des allégations faites au sujet de la fourniture d’armes à la Russie n’a été prouvée comme étant vraie. Aucune des personnes qui ont fait ces allégations n’a pu fournir de preuves à l’appui des accusations portées contre notre pays”, a déclaré M. Ramaphosa.
Les autorités sud-africaines ont rapidement démenti ces allégations et M. Ramaphosa a ordonné que l’enquête indépendante soit menée par un juge à la retraite.