La croissance économique du Kenya a chuté à 4,7 % sur une base annuelle au troisième trimestre de 2022, contre 9,3 % à la même période de l’année précédente, a déclaré vendredi l’agence de statistiques.
Par rapport à la même période de l’année dernière, lorsque l’économie kényane s’est remise des limitations du COVID-19 dans la plus grande économie d’Afrique de l’Est, la croissance du troisième trimestre a pratiquement diminué de moitié.
Les facteurs qui ont contribué à la croissance économique comprennent l’hébergement, les services de restauration, le commerce de gros et de détail, tandis que l’agriculture, la sylviculture et la pêche, ainsi que les mines et carrières ont légèrement reculé.
“La plupart des secteurs ont affiché des croissances ralenties en raison des taux de croissance significativement élevés enregistrés au troisième trimestre de 2021, qui signifiaient une reprise après l’impact de la pandémie COVID-19”, a déclaré le bureau des statistiques.
Au deuxième trimestre, l’économie a progressé de 5,2 %, contre 11,0 % à la même période de l’année précédente.
Le ministère des finances prévoit une croissance économique estimée à 5,3 % en 2022, et à 6 % en 2023.
Le Kenya assiste à une augmentation du coût des produits de base, détériorée par la pire sécheresse depuis quarante ans.
Le déficit des comptes courants s’est accru de 5,5 % pour atteindre 193,4 milliards de shillings (1,57 milliard de dollars) au troisième trimestre de 2022, contre 183,4 milliards de shillings (1,50 milliard de dollars) au trimestre correspondant de l’année dernière.
