Les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest se sont réunis à Abuja le dimanche 10 décembre pour discuter des questions concernant leur région, qui est aux prises avec une crise politique qui s’intensifie, une escalade des dangers liés aux djihadistes qui font des ravages au Sahel et des critiques à l’égard de son leadership dans certains pays membres.
La crise politique du Niger était au cœur de l’ordre du jour. Afin de décider des étapes d’une transition rapide et des autres conditions nécessaires à la levée des sanctions, une commission a été mise en place pour consulter le CNSP, le parti au pouvoir dans le pays.
“L’autorité décide de mettre en place un comité de chefs d’État composé du président et du chef d’État de la République du Togo, du président et du chef d’État de la République de Sierra Leone, du président et du chef d’État de la République du Bénin, afin de dialoguer avec le CNSP et d’autres parties prenantes, en vue de convenir d’une courte feuille de route pour la transition, d’établir des organes de transition et de faciliter la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de la transition pour œuvrer au rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel”, a déclaré le président de la commission de la CEDEAO.
Le Niger a fait l’objet de sanctions financières et économiques de la part de la CEDEAO à la suite du coup d’État du 26 juillet. Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, a défini les conditions de leur levée.