Vendredi, la police a fait du porte-à-porte pour exhorter les gens à quitter leur domicile au nord d’Athènes, tandis que les équipes de secours s’efforçaient d’empêcher les incendies de se propager à d’autres villes, alors que des vents brûlants alimentaient les flammes en Grèce pour la quatrième journée consécutive.
La Grèce, comme le reste de l’Europe, est aux prises avec des conditions météorologiques extrêmes – les pires depuis 30 ans – alors qu’une vague de chaleur d’une semaine a déclenché des feux de forêt simultanés dans de nombreuses régions du pays, brûlant des maisons et tuant des animaux alors que les flammes ravagent des milliers d’hectares de terrain.
Le chef de la fédération grecque des pompiers, Dimitris Stathopoulus, a déclaré : “L’incendie en Attique est dangereux. Il est imprévisible”. Au moins 56 fronts actifs ont brûlé vendredi à travers le pays, du Péloponnèse à l’ouest jusqu’à l’île d’Elvia près d’Athènes, où des centaines de personnes ont dû être évacuées par bateau alors que les flammes brûlaient les forêts jusqu’au rivage.
Des milliers de personnes ont déjà fui leur domicile depuis que les feux de forêt sur le piémont du mont Parnitha, juste au nord d’Athènes, ont repris de la vigueur tard jeudi et que les autorités ont ordonné l’évacuation de plusieurs banlieues. Yorgos, 26 ans, qui a dû quitter sa maison dans la banlieue de Polydenri, a déclaré : “Nous risquons de passer la nuit dans la voiture si nous ne trouvons pas un ami pour nous accueillir.”
L’incendie s’est déclaré mardi, brûlant autour de la principale autoroute reliant Athènes au nord de la Grèce. Depuis, des centaines de pompiers équipés d’avions bombardiers d’eau luttent pour le contenir. Le vice-ministre de la protection civile, Nikos Hardalias, a déclaré : “Les conditions sont extrêmement dangereuses.”
