Le 26 juin, Madagascar a fêté la 61e année de son indépendance vis-à-vis de la France.
Chaque année, le Président malgache libère des milliers de criminels qui ont été condamnés par la justice. C’est la prérogative de clémence exercée par le Président de la République de Madagascar. Et cette année, plus de 10,000 prisonniers sur 13,000 seront libérés. Ceux qui ne sont pas concernés par cette décision sont les assassins, les violeurs, ceux qui ont détourné des fonds publics et qui ont fait du commerce illégal de bois de rose.
Une telle décision est susceptible de réduire la surpopulation carcérale de Madagascar, qui, selon les militants des droits de l’homme, est l’une des prisons les plus inhumaines au monde.
Selon le World Prison Brief, Madagascar compte environ 25 000 prisonniers. La capacité officielle du système pénitentiaire est de 10 600. Par conséquent, le taux d’occupation est supérieur à 237 %.
Amnesty International a déjà signalé que le recours injustifié et excessif à la détention provisoire maintenait des milliers de personnes dans des conditions de détention mettant leur vie en danger.
L’organisation plaide pour la libération de tous les détenus provisoires dont la détention est injustifiée, arbitraire ou prolongée, y compris ceux qui sont détenus pour des infractions mineures.
