Lors d’une cérémonie à la mémoire du commandant suprême Qassem Soleimani, deux explosions en Iran ont fait près de 100 morts et de nombreux blessés. Jeudi, l’État islamique a revendiqué ces incidents.
Le groupe musulman sunnite militant a affirmé dans une déclaration publiée sur les chaînes Telegram qui lui sont affiliées que deux membres de l’EI avaient déclenché des ceintures explosives parmi les personnes qui s’étaient rassemblées au cimetière de Kerman, dans le sud-est de l’Iran, mercredi. Un drone américain a assassiné Soleimani en Irak en 2020.
Le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré aux journalistes à Washington que les États-Unis n’avaient aucune raison de mettre en doute l’affirmation de l’État islamique selon laquelle il était à l’origine de l’attaque de mercredi.
Le premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber, a déclaré à la presse à Kerman que “des représailles très fortes leur seront infligées par les soldats de Soleimani”.
Selon les médias d’État, les autorités iraniennes ont appelé à de vastes manifestations vendredi, jour des funérailles des victimes de l’explosion des jumelles. Les attaques “visant à créer l’insécurité et à se venger de l’amour profond et de la dévotion de la nation envers la République islamique” ont été jugées lâches par le redoutable corps des gardiens de la révolution iranienne.
Ebrahim Raisi, le président de l’Iran, a dénoncé le “crime odieux et inhumain” qui s’est produit mercredi. L’ayatollah Khamenei, le guide suprême de l’Iran, a promis des représailles pour les attentats à la bombe. Dans une déclaration, le Conseil de sécurité des Nations unies a dénoncé le “lâche attentat terroriste” qui a eu lieu mercredi.