L’ancien président des États-Unis Donald Trump a officiellement annoncé sa participation à la course à la présidence américaine de 2024, mardi. Cette annonce est intervenue alors que de nombreux républicains avaient de plus en plus d’appréhension à l’égard de leur leader de longue date.
À l’annonce de M. Trump, le président Joe Biden a déclaré que ce dernier avait “échoué” aux États-Unis lorsqu’il était président. Il a tweeté : “Donald Trump a laissé tomber l’Amérique”. Il a tweeté depuis Bali où le dirigeant américain participe au sommet du G20.
Il a annoncé sa candidature lors d’un événement, mais avant cela, sa campagne avait déjà déposé des documents fédéraux pour la déclarer officiellement. Avec cette annonce, Trump est devenu le premier candidat principal à déclarer officiellement sa candidature.
Dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, il a déclaré : “Le retour de l’Amérique commence dès maintenant. J’annonce ce soir ma candidature à la présidence des États-Unis. Nous sommes une nation en déclin. Nous sommes une nation qui échoue pour des millions d’Américains. Je m’assurerai que Joe Biden ne reçoive pas quatre années supplémentaires. Notre pays ne le supporterait pas. Cette campagne portera sur les enjeux, la vision et le succès, et nous ne nous arrêterons pas, nous n’abandonnerons pas avant d’avoir atteint les objectifs les plus élevés et rendu notre pays plus grand qu’il ne l’a jamais été.”
La paperasse qui a déclaré officiellement sa candidature auprès de la Commission électorale fédérale a été faite seulement 23 minutes avant son annonce, désignant son comité de campagne pour la collecte de fonds.
Cependant, pour les républicains, le timing ne pouvait pas être pire. Les électeurs ont rejeté les négationnistes des élections et ceux qui ont des attitudes fortes sur les questions sociales comme le droit à l’avortement et l’éducation, ce qui a nui aux candidats soutenus par Trump dans des courses cruciales lors des élections de mi-mandat de la semaine dernière.
Les républicains ont été à un siège près de prendre le pouvoir lundi soir, près d’une semaine après la fin du scrutin dans tout le pays, mais cela leur a coûté leur chance de reprendre le Sénat américain et les a laissés loin de la majorité importante qu’ils espéraient obtenir à la Chambre des représentants.
