Une descente de policiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Grand-Baie dans un hôtel de ce village côtier dans l’après-midi du jeudi 1er septembre a permis d’élucider un cas de vol dans moins d’une heure. Deux techniciennes de surface âgées de 16 et 19 ans respectivement n’ont pas tardé à avouer d’être les auteures du vol des bijoux et des devises étrangères.
C’est à la suite d’une requête d’un Trainee manager du Beachcomber Resorts âgé de 35 ans que cette équipe de policiers de la CID composée des sergents Ramnarain, Bankar, les constables Soobrayen, Adhin, Supanee, Jadoo et les policières Gungaram et Komul menée par l’inspecteur Thakooor se sont rendus à l’hôtel Royal Palm. Ce Trainee manager les a faits état du vol de 6 000 dollars d’Hong Kong en coupures et pièces de monnaie, 350 dollars américains, 40 dollars australiens, 350 euros, des bijoux dont une chaine avec pendentif, dix paires de boucles d’oreilles, cinq chaines en perle et des bijoux en or et argent. Deux cartes d’identité, dont une Hongkongaise et chinoise qui ont été volés dans la villa qu’il occupe.
Trois techniciennes de surface qui travaillaient dans cette villa ont été emmenées au bureau de la CID de Grand-Baie pour y être soumises à un interrogatoire serré. Au cours de cet exercice, les trois employées ont été soumises à une fouille corporelle. C’est ainsi que celle, âgée de 19 ans et habitant cité Richelieu, Petite-Rivière a été trouvée en possession de 120 euros, 7 euros en pièces de monnaie, 15 pièces de monnaie de Hong Kong et un dollar américain qui étaient dissimulés dans sa culotte.
Elle a avoué d’avoir commis ce vol avec la complicité de sa collègue de 16 ans. Elle devait volontairement conduire les enquêteurs à un buisson où elle a caché deux paires de boucles d’oreilles et une chaine en argent avec son pendentif. La troisième technicienne de surface a été autorisée à quitter le bureau de la CID.
Les deux suspectent ont été libérées sur parole. Ce vendredi 2 septembre, elles ont dû se rendre au bureau de la CID avant d’être conduites au tribunal de Pamplemousses. Elles répondent d’une accusation provisoire de «Larceny by Person in receipt of wages».
