Les plus grandes entreprises technologiques du monde connaissent des temps difficiles en raison de divers facteurs économiques. Cela les a amenées à licencier à grande échelle. Presque aucune des grandes entreprises informatiques n’a été épargnée par une telle mesure drastique.
En l’espace de quelques mois seulement, le secteur a connu certains des plus grands licenciements de l’histoire de la technologie, et certaines des grandes entreprises et des startups les plus importantes figurent parmi les victimes. Des dizaines de milliers de travailleurs de l’informatique et de demandeurs d’emploi sont en proie à l’anxiété en raison des pressions inflationnistes et des inquiétudes économiques.
Selon layoffs.fyi, un outil de suivi des suppressions d’emplois dans le secteur technologique, plus de 24 000 travailleurs de 72 entreprises du secteur ont été licenciés au cours de ce seul mois. Les évaluations se poursuivent alors même que les entreprises individuelles s’efforcent d’en atténuer l’impact.
Causes des licenciements dans les entreprises de TI
La plupart des entreprises qui annoncent des suppressions d’emplois ont principalement cité deux raisons parmi d’autres facteurs économiques tels que l’inflation mondiale, la diminution des dépenses de consommation, l’augmentation des taux d’intérêt et les effets dramatiques de l’inflation sur les marchés financiers et économiques mondiaux.
La première des deux raisons principales est le coût élevé des nouveaux employés qui ont été embauchés lors du boom en ligne de 2020, au moment de la pandémie de coronavirus. Maintenant que les employés sont appelés à travailler dans les bureaux, ces nouveaux employés deviennent coûteux.
Deuxièmement, l’incertitude économique a contraint les entreprises à réduire leurs dépenses en publicités numériques, une source importante de revenus pour les sociétés informatiques. L’ère de l’argent bon marché du capital-risque a pris fin en raison des taux d’intérêt élevés.
Principales entreprises qui ont supprimé des emplois
1. Amazon
Le géant de la vente au détail en ligne et de l’informatique en nuage a décidé de licencier environ 10 000 employés dans les secteurs des entreprises et de la technologie. Pendant la saison d’automne de cette année, Amazon a embauché plus de 1,5 million de travailleurs à temps plein et à temps partiel dans le monde. Le nombre de licenciements concernerait 3 % des employés de l’entreprise et une plus petite partie de l’ensemble de ses effectifs. Les licenciements concerneraient principalement des départements tels que la division des appareils, y compris Alexa, ses divisions de vente au détail et de ressources humaines.
L’entreprise a également annoncé le gel des embauches pour sa section corporate.
2.Meta
11 000 employés ont été licenciés par Meta, la société mère de Facebook, ce qui représente 13 % de ses effectifs. Le PDG Mark Zuckerberg a justifié l’embauche supplémentaire au moment initial de la pandémie. Dans une lettre adressée à ses employés, il a mis en avant une baisse du commerce électronique, un ralentissement économique général, une concurrence plus intense et une chute des ventes de publicités, principale source de revenus de l’entreprise. Il a écrit : “Je me suis trompé, et j’en assume la responsabilité”.
Pour mémoire, l’entreprise a également fortement investi dans Metaverse, une plateforme de réalité virtuelle, qui détient une incertitude totale sur son avenir.
3. Twitter
Le multimilliardaire Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, a annoncé des licenciements massifs comme première chose après avoir immédiatement acheté la plateforme de médias sociaux Twitter à la fin du mois d’octobre. Il a d’abord licencié les principaux dirigeants de l’entreprise, notamment son PDG, son directeur financier et son avocat principal. Ces derniers ont représenté environ 50 % des effectifs supprimés. “Concernant la réduction des effectifs de Twitter, malheureusement, il n’y a pas le choix quand l’entreprise perd plus de 4M$/jour”, a tweeté Musk.
4. Microsoft
Selon Axios, le site d’information américain, le géant des logiciels a procédé à des réductions le mois dernier dans tous ses départements. Une source a déclaré à Axios que moins de 1 000 emplois ont été supprimés.
La confirmation des licenciements n’a pas été donnée tout de suite en réponse à une demande.
5. Snap
Après que Snap a reconnu avoir licencié 20 % de ses effectifs, soit près de 6 000 personnes, la valeur de ses actions a augmenté. La société mère de Snapchat a également mis en veilleuse un certain nombre d’initiatives, notamment le drone de prise de photos Pixy et sa liste de programmes premium Snap Originals.
6. Coinbase
Plus de 58 personnes des départements de recrutement et d’accueil de Coinbase Global ont été licenciées. Ces licenciements interviennent à un moment où l’ensemble du marché des crypto-monnaies a chuté en raison des turbulences continues sur les marchés financiers et économiques. Dans un souci d’efficacité, Coinbase a annoncé deux fois des licenciements.
Si un grand nombre d’entreprises ont encore annoncé des suppressions d’emplois, des sociétés comme Apple et Google ont fortement gelé les embauches. Apple a ralenti les embauches tandis que Google pourrait supprimer des emplois dans un avenir proche, car, selon les rapports, l’entreprise a discuté de cette question lors de ses réunions internes.
