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Court of Investigation Sur Le Naufrage Du MV Wakashio

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Mercredi dernier, le Director of Shipping, Alain Donat était au centre de grave allégation devant la Cour d’investigation visant à faire la lumière sur le naufrage du MV Wakashio. En fait, Santaram Mooloo et Jogeeswar Seewoobaduth, ancien directeur et no 2 du ministère de l’environnement ont déclaré qu’ils avaient demandé à Alain Donat s’il fallait pomper le fuel qui se trouvait à bord du MV Wakashio. Le 5 août, selon eux, Alain Donat aurait déclaré que « les risques d’une marée noire étaient minimes ». , Alain Donat aurait même souligné que les trois réservoirs du vraquier étaient en bon état selon Santaram Mooloo.  Pour l’ancien directeur de l’Environnement, c’est vers 22 heures, le 25 juillet, qu’il a été averti du naufrage du MV Wakashio.

Santaram Mooloo a déclaré que la National Coast Guard avait placé des booms pour protéger le parc marin de Blue Bay, l’Ile-aux-Aigrettes et les sites Ramsar. Il savait déjà que contenir une marée noire avec 4 000 tonnes de fuel allait être difficile. « Nos moyens étaient limités. Nous pouvons seulement contenir un déversement de fuel de 100 tonnes », a souligné Santaram Mooloo. Mais au début de matinée, le jeudi 6 août, une fine trace d’huile avait été repérée dans l’eau. « C’était un signe qu’une marée noire allait s’ensuivre ». Il pensait que l’opération a été un succès. « 80 % du fuel avait pu être collecté. 800 tonnes se sont déversées dans l’eau », a-t-il souligné.

Le directeur intérimaire de l’Environnement, Jogeeswar Seewoobaduth, semble être du même avis. La firme Polyeco devait présenter un plan de sauvetage car « C’est auprès de la Salvage Team qu’on a appris qu’il y avait 4 000 tonnes de fuel. On devait s’assurer que le plan d’action proposé serait approprié » a-t-il souligné.

Jogeeswar Seewoobaduth a declaré que, durant des réunions, le Salvage Master et le directeur du Shipping lui avaient dit que « les risques d’une marée noire étaient minimes ». On disait même que « Maurice disposait d’équipements pour contenir un ‘oil spill’ de 100 tonnes seulement. Selon le directeur intérimaire de l’Environnement, avant la marée noire (2 ou 3 août), la firme Polyeco avait fait des arrangements pour avoir les équipements nécessaires pour contenir le fuel ».

Ainsi, les autorités se sont basées sur l’avis de l’équipe de sauvetage dans le cas du MV Wakashio alors que le ministère devrait avoir la possibilité d’effectuer sa propre évaluation de la situation en cas de naufrage.  Il croite que le gouvernement va amender la loi pour lui permettre de donner des instructions précises au propriétaire d’un navire pour pomper l’huile à bord, tout cela pour réduire considérablement les risques d’un déversement du carburant dans le lagon.

Les travaux de la Court of Investigation sur le naufrage du MV Wakashio survenu le 25 juillet 2020, dans le lagon de Pointe-d’Esny ont repris ce jeudi 8 juillet. Parmi les principaux témoins auditionnés figurent Devendra Appadu, Health Inspector à la municipalité de Beau-Bassin/Rose-Hill, Siddick Nunnoo, pêcheur de Surinam et Chundunsingh Seetul, marchand de poisson de Mahebourg.

Devendra Appadu a réalisé une étude de terrain dans le sud-est dans le cadre de sa thèse universitaire. Selon ses conclusions, il y a eu des prises illégales de poisson dans les zones affectées on a pris des roduits impropres ont été consommés.  Pour Devendra Appadu, le ministère de l’Économie océanique avait interdit la pêche car il avait décelé des traces d’hydrocarbure dans l’eau et ces produits sont cancérigènes.  Quant aux pêcheurs et marchands, ils affirment que la vente baisse car les gens craignent de consommer des produits pollués.

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