Lundi, l’ancien président des chefs d’état-major interarmées, secrétaire d’État et conseiller à la sécurité nationale, M. Powell, est décédé des complications du COVID-19. Sa famille a déclaré qu’il avait été vacciné et qu’il avait été traité au Walter Redd National Military Medical Centre, à Bethesda, M.d., où il est décédé. M. Powell avait suivi un traitement pour un myélome multiple, qui avait compromis son système immunitaire.
Colin L. Powell a été pendant quatre décennies le meilleur soldat, diplomate et conseiller en matière de sécurité nationale de la nation. Son discours aux Nations unies en 2003 a contribué à ouvrir la voie à l’entrée en guerre des États-Unis en Irak. Il a ouvert la voie en étant le premier Noir à occuper les fonctions de conseiller à la sécurité nationale, de président des chefs d’état-major interarmées et de secrétaire d’État.
En commençant par ses 35 années dans l’armée, M. Powell était emblématique de la capacité des minorités à utiliser l’armée comme une échelle d’opportunités. Il s’agit d’une réussite américaine classique. Né à Harlem de parents jamaïcains, M. Powell a grandi dans le sud du Bronx et a été diplômé du City College de New York, rejoignant l’armée par le biais du ROTC. Commençant comme jeune sous-lieutenant à l’aube d’une armée nouvellement déségrégée, M. Powell a servi deux fois au combat au Vietnam. Il est ensuite devenu le conseiller à la sécurité nationale du président Ronald Reagan à la fin de la guerre froide, aidant à négocier des traités sur les armes et une ère de coopération avec le président soviétique, Mikhail Gorbachev.
