Soixante-dix années séparent le couronnement de Charles III de celui de sa mère Elizabeth II. La cérémonie religieuse du sacre du nouveau monarque débutera le samedi 6 mai, à 14 h). Quelque 2 000 personnes, membres de la famille royale britannique, têtes couronnées, chefs d’Etat ou encore membres d’associations pour ne citer qu’eux, prendront place sur les bancs de l’abbaye de Westminster en plein coeur de Londres.
Devant des millions de téléspectateurs, Charles III prononcera le serment du couronnement face à l’archevêque de Canterbury Justin Welby, chef spirituel de l’Eglise anglicane, puis recevra l’onction par le saint chrême avant d’obtenir les attributs royaux, les sceptres et la couronne de Saint Edouard. Entre les murs de l’édifice religieux résonnera alors le “God save the King”. Le prince William, héritier du trône, jouera un rôle crucial. Son fils, le prince George, désigné page d’honneur, sera également en pleine lumière. Après de nombreuses tergiversations, le prince Harry a finalement fait savoir qu’il assisterait bien au couronnement mais sans son épouse Meghan Markle ni leurs deux enfants Archie et Lilibet. Du côté de la population, le couronnement est suivi avec un intérêt disparate puisque les deux tiers n’affichent que peu, voire pas, d’importance à l’évènement, dans un contexte de difficultés économiques très important outre-Manche.
Plus de 2300 personnes ont été conviées à assister au sacre du nouveau roi britannique samedi à Westminster. Parmi ces invités, des monarques étrangers, des chefs d’État, mais aussi quelques célébrités.
D’Emmanuel Macron à Lionel Richie, en passant par Albert II de Monaco. 2300 invités triés sur le volet se presseront samedi à l’abbaye de Westminster, à Londres, pour assister au couronnement de Charles III. La liste est restreinte comparée à celle du précédent sacre en 1953, où 8000 personnes avaient été invitées par Elizabeth II pour l’événement.
