En tout cas, c’est l’avis de Jean-Michel Giraud, qui pense que le PM a été mal renseigné et qu’on assiste bel et bien à la nationalisation des courses hippiques
Le Premier Ministre, Pravind Jugnauth n’a pas rassuré les acteurs de l’industrie des courses hippiques lors de son intervention sur le ‘Finance Bill’ au Parlement. Pour le Mauritius Turf Club (MTC) et le MTC Sports and Leisure, la mise en place d’une Horse Racing Division sous l’égide de la Gambling Regulatory Authority (GRA) signifie, tout bonnement, la nationalisation des courses hippiques.
Le Premier Ministre, Pravind Jugnauth, a affirmé que les amendements à la Gambling Regulatory Act redonneront un nouveau souffle à l’industrie hippique. La loi a été amendée pour contraindre les institutions financières à ne pas honorer des transactions liées à des paris illégaux sur le net.
Cependant, avec la création d’un Horse Racing Division, le rôle du MTC sera considérablement réduit. Comme nous l’explique Jean-Michel Giraud, le Président du Mauritius Turf Club (MTC)
« Je ne crois pas que ce projet de loi soit pour la bonne marche des courses hippiques à Maurice malgré ce qu’a dit le Premier ministre dans son interlocution au parlement. Je pense qu’il a été mal renseigné ou mal conseillé. Le Premier Ministre a dit que le MTC sera toujours l’organisateur des courses, mais ce n’est pas le cas. C’est celui qui fait les raceards qui organise les courses. Le Horse Racing Division délivrera les licences aux jockeys et aux propriétaires, mettra en place les handicaps pour les chevaux et les racecards. Ce sera cette division qui fera le stiping et le rating des chevaux. C’est donc cette entité qui organisera les courses », explique Jean-Michel Giraud.
Ce dernier a aussi souligné que le Président de l’Instance internationale des courses hippiques souligne que cette loi correspond à la nationalisation de l’industrie.
« Notre rôle est de s’assurer que les cameras fonctionnent, de mettre les chevaux dans les stalles et d’entretenir le gazon » souligne le président du MTC.
Il ajoute qu’il rencontre les responsables du Tote, ce vendredi 6 août ainsi que les hommes de loi du MTC dans les prochains jours pour décider de la marche à suivre.
