Bien plus que des clips. Les réalisations d’Allan Kartel sont des petits bijoux. Il suffit de visionner les clips Mo bizin twa mo baba de Justice Lecoq, Ingra de Jason Heerah et Désiré François ou encore tout dernièrement le clip Whine sa slowly de Blakkayo pour arriver à cette conclusion. Mais qui donc se cache derrière la caméra ?
Français d’origine mauricienne, Allan Kartel est un autodidacte. C’est sa passion pour la photographie qui l’a conduit à la vidéographie : « J’ai appris la photographie sur le tas et aujourd’hui c’est mon métier depuis 12 ans. À travers la photo, je me suis intéressé à la vidéographie. Puis, j’ai commencé à réaliser les clips. Au total, je dois bien en compter une centaine à la fois pour le marché local et étranger. »
Outre ses prises de vue dynamiques, la signature vidéographique d’Allan c’est sa capacité de s’immerger dans l’univers des artistes qui louent ses services : « Je viens d’une famille très portée sur la musique, la musique j’en ai aussi fait moi-même à un certain moment, du coup quand on me demande de réaliser un clip, je me laisse d’abord inspirer par la musique avant de me mettre à l’écriture du scénario, les repérages et ainsi de suite. Un clip bien ficelé nécessite en moyenne un mois de travail. »
Et parmi ses créations, le réalisateur ne cache pas son cœur de cœur pour le clip Ingra qui affiche plus de 800 000 de vues sur YouTube : « J’ai eu l’idée du scénario depuis longtemps. Quand Jason Heerah m’a approché pour le clip je lui ai proposé le scénario et il a accepté. Le clip figure parmi mes préférés, d’autant plus que j’ai réalisé un rêve – celui d’avoir travaillé avec Désiré François sur ce projet. »
