Les arguments oraux dans la pétition électorale de Suren Dayal devant la Cour suprême ont pris fin hier. Dayal demande l’invalidation de l’élection du numéro 8. Ce procès a atteint sa phase finale, c’est-à-dire les arguments oraux. Les arguments écrits ont déjà été soumis. Les juges David Chan Kan Cheong et Karina Devi Gunesh-Balaghee, qui président la pétition électorale de Suren Dayal, ont annoncé que le jugement serait rendu à une date ultérieure. Elles ont toutefois informé les parties concernées qu’elles devaient se tenir prêtes au cas où la Cour aurait besoin de précisions supplémentaires.
L’audience du jour a été marquée par un plaidoyer final de Robin Ramburn, avocat principal, et une réponse de Ravin Chetty, avocat principal.
Ravin Chetty, l’avocat de Pravind Jugnauth, a été catégorique devant la Cour suprême. S’exprimant devant les juges David Chan et Karuna Devi Guness-Balaghee, il a déclaré que la promesse d’augmenter la pension de vieillesse ne devait pas être considérée comme un pot-de-vin électoral.
L’objectif, a-t-il dit, était d’aligner l’allocation sur le salaire minimum. C’était une chose logique à faire, a-t-il dit. Il a ajouté que cette promesse ne concernait pas seulement les résidents de la circonscription 8 mais toutes les personnes âgées de l’île. Pour l’avocat, si cette promesse est considérée comme un pot-de-vin, alors toutes les mesures proposées par les différents partis doivent être considérées comme des bribes électorales. D’autant plus que l’augmentation des pensions figurait également dans le manifeste électoral de l’Alliance nationale.
Le premier ministre Pravind Jugnauth et ses colistiers, le vice-premier ministre et ministre de l’éducation Leela Devi Dookun-Luchoomun, et l’ancien ministre du commerce Yogida Sawmynaden étaient présents à l’audience.