À la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a lancé une mise en garde contre les menaces croissantes qui pèsent sur les journalistes dans le monde.
S’exprimant avec ferveur sur le rôle vital que joue le journalisme dans l’éducation et l’implication du public, M. Guterres a souligné le besoin pressant de défendre les professionnels des médias et la liberté de la presse.
- Guterres a souligné l’importance des professionnels des médias et des journalistes dans le maintien de la responsabilité et de la vérité. Il a insisté sur le fait que la lutte contre la désinformation est impossible sans l’accès à des informations fiables.
“…. Les Nations Unies reconnaissent le travail inestimable des journalistes et des professionnels des médias qui veillent à ce que le public soit informé et engagé. Sans faits, nous ne pouvons pas lutter contre la désinformation. Sans responsabilité, nous ne pourrons pas mettre en place des politiques solides. Sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté. Une presse libre n’est pas un choix, mais une nécessité”, a déclaré Antonio Guterres.
“La liberté des médias est assiégée. Et le journalisme environnemental est une profession de plus en plus dangereuse. Des dizaines de journalistes couvrant l’exploitation minière illégale, l’exploitation forestière, le braconnage et d’autres problèmes environnementaux ont été tués au cours des dernières décennies. Dans la grande majorité des cas, personne n’a eu à répondre de ses actes. L’UNESCO indique qu’au cours des 15 dernières années, quelque 750 attaques ont été perpétrées contre des journalistes et des organes d’information traitant de questions environnementales. Et la fréquence de ces attaques est de plus en plus élevée : ….”, a-t-il ajouté.
Reconnaissant les graves dangers auxquels sont confrontés les journalistes spécialisés dans l’environnement, António Guterres a déploré les risques croissants liés aux reportages sur des sujets tels que le braconnage, l’exploitation minière illégale et l’abattage des arbres. Il a révélé que de nombreux journalistes couvrant les questions environnementales ont péri au cours des dernières décennies, et que les responsables ont généralement échappé à toute sanction. L’UNESCO signale qu’au cours des 15 dernières années, près de 750 attaques ont été perpétrées contre des journalistes et des organismes de presse traitant de questions environnementales, ce qui témoigne d’une tendance inquiétante à la violence à l’encontre des professionnels des médias.