Des mouches sortaient d’une imposte de la cuisine. Une porte a été forcée et une odeur nauséabonde provenait de cette maison. A l’intérieur, des crottes de chien gisaient partout au sol. Des ossements et un crâne étaient éparpillés dans une chambre et dans le couloir. Un chien était sur le lit et un autre sous ce lit. Cette maison était occupée par un homme de 75 ans à Résidence Burrenchobay, Plaine-Magnien. Le septuagénaire, qui vivait seul, ne donnait pas signe de vie depuis environ une semaine. Père de deux enfants, il n’était pas en bon terme avec eux. Le Dr Maxwell Monvoisin, Principal Police Medical Officer, qui a examiné ces restes humains, n’a pu déterminer la cause du décès.
C’est un des voisins de la victime qui en a alerté la police. Depuis une semaine, il ne voyait pas son voisin et n’entendait que les aboiements de ses chiens à l’intérieur de la maison. Mercredi 12 janvier, il a décidé de d’alerter le poste de police de Plaine-Magnien. Il est midi ce jour-là, lorsqu’une équipe de policiers, menée par le sergent Soobanah, a effectué une descente à cet endroit.
Veuf depuis des années, ce septuagénaire vivait seul. Les policiers ont commencé à inspecter les alentours de la maison. Des mouches sortaient d’une imposte de la cuisine. En épiant à l’intérieur, ils devaient voir des os dans le couloir près de cette cuisine. Une porte arrière de la maison a été forcée pour que les policiers puissent y accéder.
Une odeur nauséabonde provenait de l’intérieur. Des crottes de chien trainaient partout. Le sergent devait découvrir des ossements et un crâne probablement humain éparpillés dans la chambre et dans le couloir de cette maison. Un chien était débout sur un lit et un autre sous ce lit. La police a réussi à se mettre en contact avec la fille de la victime, qui habite Trois Boutiques.
Ces restes humains ont été transportés à la morgue de l’hôpital Victoria, Candos pour y être examinés en début de soirée du mercredi 12 janvier. Le Dr Monvoisin n’a pu se prononcer sur la cause du décès. Des pièces à conviction ont été envoyées au Forensic Science Laboratory de Réduit pour y être analysées.
Des officiers de la section vétérinaire du ministère de l’Agro-Industrie, des policiers de la Criminal Investigation Division et ceux du Field Intelligence Office se sont rendus sur place.
Par ailleurs, un jeune soudeur, âgé de 23 ans et habitant Plaisance, Rose-Hill, a fait la découverte macabre du corps de son père de 67 ans en état de décomposition avancée dans son lit à Bassin, Quatre-Bornes mercredi matin. La dernière fois qu’il avait parlé à son père, a-t-il confié à la police, c’était le samedi 8 janvier.
C’est après avoir été alerté par sa tante, qui vit au rez de chaussée de la maison où habitait son père qu’il s’était rendu à Bassin, Quatre-Bornes. En grimpant les marches des escaliers, une odeur puante venait d’en haut, a-t-il confié à la police. C’est en ouvrant la porte et entrant dans cette maison qu’il a vu le corps de son père en état de décomposition sur son lit. Il a tenu à préciser que son père souffrait de plusieurs maladies. L’autopsie a attribué son décès à une insuffisance cardiaque.