Non autorisé ! C’est la conclusion de la magistrate Bibi Azna Bholah. Elle a rendu sa décision sur une question que le leader du parti réformiste avait posée à l’ASP Ghoorah de l’équipe d’enquête sur les crimes majeurs lors de la dernière audience. Roshi Bhadain a demandé à l’officier de police principal pourquoi la police accordait du crédit à la dernière version de Joseph Perrine. Le Magistrat Bholah a décidé que puisque l’affaire est encore à un stade préliminaire, il est prématuré d’évaluer la crédibilité d’un témoin. L’affaire a été ajournée au 21 janvier 2022. Le tribunal se prononcera sur les documents déposés par Roshi Bhadain.
Une affaire vieille de plus de 10 ans
L’affaire remonte à 2010. La Division des enquêtes criminelles avait ouvert une enquête sur la disparition de planches de teck dans un entrepôt de l’ancienne Development Works Corporation à Pailles. Ce bois provenait de l’Aapravasi Ghat et du Government House où il y avait eu des travaux de démolition. L’enquête a conduit à l’arrestation de Joseph Kinsley Perrine, qui a avoué le vol avant d’être libéré sur parole. Il a fait une déclaration sous serment pour innocenter ses complices.
Le nom de Roshi Bhadain est mentionné dans cette affaire car c’est notamment à son domicile à Albion qu’une partie des planches de teck aurait été utilisée, selon Joseph Kinsley Perrine, dans le cadre d’une rénovation effectuée par ce dernier en sa qualité de charpentier. A l’époque, l’avocat avait expliqué au CID qu’il avait demandé à Bijaycoomar Greedharry, qui était l’un de ses clients, de réaliser ces travaux.