C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre dans une réponse au Parlement aujourd’hui. Dans l’affaire de l’arrestation de 3 ressortissants mauriciens à Sainte-Rose, à la Réunion, Pravind Jugnauth a annoncé qu'”à ce jour, aucune demande formelle d’entraide judiciaire n’a été reçue de la part des autorités françaises”. Néanmoins, a-t-il ajouté, l’échange d’informations entre l’ADSU et la police de la Réunion se poursuit. Pravind Jugnauth a également annoncé qu’il avait été informé “que le commissaire de police avait, dans une lettre datée du 9 mai 2023, demandé au bureau du procureur général d’approcher les autorités françaises pour obtenir une assistance juridique mutuelle dans le cadre de cette affaire”. En outre, une délégation, conduite par le commissaire de police, se rendra à l’île de la Réunion du 16 au 18 mai 2023.
Pravind Jugnauth a confirmé que 3 Mauriciens ont été arrêtés par la police réunionnaise le lundi 24 avril 2023. Comme ils avaient quitté l’île Maurice sans en informer les autorités de l’immigration, le Bureau des passeports et de l’immigration les a placés sur la liste controversée en tant qu'”Arrestation à l’arrivée” pour l’infraction de ne pas s’être présenté à l’officier d’immigration pour un contrôle, en quittant l’île Maurice, en violation de la section 36 (a) de la loi sur l’immigration de 2022.
Une quatrième personne, un ressortissant français, a également été arrêté à l’île de la Réunion pour possession d’une certaine quantité de cannabis. Les quatre suspects sont actuellement en garde à vue sur l’île de la Réunion.
L’ADSU a également ouvert une enquête sur cette affaire afin d’établir la propriété du speed boat qui a été retrouvé échoué à l’Anse des Cascades, Sainte Rose. Quatre personnes ont été interrogées. L’une d’entre elles a été autorisée à partir. Les trois autres ont été arrêtées.
